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Les 150 ans de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus !

Cette année, l’Unesco a choisi de rappeler le souvenir de soixante personnalités ayant œuvré à la fraternité. Parmi elles, sainte Thérèse.Théologienne suisse, Véronique Gay-Crosier est l’auteur de nombreux ouvrages. Elle nous propose, dans celui-ci, de découvrir comment cette petite sainte normande a profondément renouvelé notre compréhension de la sainteté.

 

Thérèse, « la plus grande sainte des temps modernes »

Au seuil de sa mort, sainte Thérèse sentait que sa « mis­sion » de « donner [sa] petite voie aux âmes » allait débuter. Véronique Gay-Crosier nous parle de sa posterité et de sa modernité. Véritable lanceuse d’alerte, Thérèse rappelle au monde mégalomane l’amour fou et infini de Dieu pour nous. Elle rétablit la sublime valeur

des « riens » et de la pauvreté spirituelle, alors que le monde court après les honneurs. Sa vie offerte pour le salut des âmes fait face à l’égocentrisme dans lequel notre société s’enlise. Elle a donné sa vie. Elle s’oppose à l’hédonisme contemporain en montrant quel est le prix des souffrances et des sacrifices offerts, même dans un amour sans ressenti. Enfin, elle nous enseigne l’abandon confiant à la volonté de Dieu sur nous, à l’inverse de l’esprit du monde aspiré par la volonté de toute puissance et d’autodétermina­tion. Bref, Thérèse élargit notre horizon et redresse nos têtes en ramenant à nous « le Ciel, I’unique but de nos travaux ».

 

La vraie sainteté : la petite voie

Thérèse a « toujours désiré d’être une sainte ». C’était une évidence pour elle, qui avait toujours perçu la vie terrestre comme l’antichambre du Ciel. Il lui aura cependant fallu neuf années en religion pour comprendre ceci : « Je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections, mais

je veux chercher le moyen d’al­ler au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, [...] toute nouvelle [... ;] l’ascen­seur qui doit m’élever jusqu’au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n’ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. »

La première prise de conscience - le constat de ses faiblesses - est à la portée de tous, quand la seconde présuppose de « s’humilier, de supporter avec douceur ses imperfections ». Cette démarche, plus exigeante, c’est la clé de la « vraie sainteté » !

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