Longue méditation philosophique et politique appuyée sur les intuitions d'auteurs contemporains (Saint-Exupéry, Ionesco, Kafka, Koestler…), ce livre, écrit en 1967, présente une analyse extraordinairement prémonitoire de l'effondrement moral des sociétés occidentales, coupées de leurs racines et de leur identité chrétienne par la foule des insensés et des jongleurs d'idées . Rafael Gambra se tourne alors vers l'Église catholique – elle même touchée dans une partie de ses membres par la contagion nihiliste – pour qu'elle accomplisse sa fonction d'ultime témoin du mystère et de la valeur du silence de Dieu face à ceux qui « ne savent pas ce qu'ils font ».
L'auteur :
Rafael Gambra (1920-2004), Professeur à l'université de Madrid, a consacré toute sa vie intellectuelle à réfléchir sur la crise morale et politique de notre temps et à développer une philosophie originale de la Cité et du bien commun. Citons Historia sencilla de la filosofía (22e éd. 1998), La moral existencialista (1955), Eso que llama Estado (1958), Tradición o mimetismo (1976), El lenguaje y los mitos (1983).
